Un film de Capitaine Rémi et Justin Van Colen
⬇ Voir le film ⬇Ils ont vu le film et ils l'ont adoré :)
J'ai été emporté par le film. Emouvant, rigolo, naturel.
Ils ont réussis leur pari : j'ai laché une larmichette !
On est pris dans le film et on ne s'ennuie pas du début jusqu'à la fin !
un documentaire qui donne envie d'aller se perdre à Madagascar.
Un film qui peut se regarder avec des enfants
Et dire qu'ils ont réussi à fairece film en moins de 2 mois, un grand Bravo !!
On vous dit tout sur notre aventure en radeau à Madagascar.
Nous avons construit notre radeau à l'aide de 6 tiges (troncs) de bananier. Il nous a fallu avoir l'autorisation du Maire du village de Ampasimanjeva, que nous avons obtenu après une cérémonie. Nous avons été épaulés par des jeunes du village pour la découpe, le transport et l'assemblage, ce qui nous a permis de le construire en un temps record : moins d'une journée ! Aucune ficelle utilisée, mais uniquement des bananiers et les tiges d'un arbre plus rigide qui ont permis d'assembler ensemble les troncs. Nous avons choisi de vieux bananiers car il s'agit d'une plante monocarpique, c'est-à-dire qu'elle ne fructifie qu'une seule fois avant de mourir.
Le projet original était de construire un radeau en bouteille plastique afin de sensibiliser à l'environnement. Très vite, nous nous sommes rendu compte qu'à Madagascar les problèmes liés au plastique étaient uniquement dans les grosses villes. Les régions éloignées ne sont pas touchées par la pollution plastique.
Nous avons dès notre arrivée rencontré de nombreux Malagasys afin de trouver une rivière qui correspondait à nos préoccupations, c'est à une dire une rivière sans crocodile.
Nous avons mis 3 jours de taxi-brousse depuis Antananarivo pour arriver au village de Ampasimanjeva. La descente du fleuve Faraony jusqu'à la mer nous a pris 3 jours sur une distance de 35 kilomètres. Nous avons fini notre navigation en pirogue sur le canal des Pangalanes afin de retrouver une route située à plus de 75 kilomètres du delta.
La peur des crocodiles n'a pas été évidente à gérer. Nous pensions que le fleuve en était dépourvu et ce n'est que le jour de départ que nous avons appris la nouvelle. Nous avons été vigilants tout du long et n'avons finalement eu aucun problème. Nous pensions pouvoir naviguer sur le canal avec notre radeau mais nous avons vite déchanté face à l'étroitesse de celui-ci, ce qui nous a poussés à prendre une décision difficile.
Cette aventure était avant tout une aventure humaine qui nous a permis de découvrir une population isolée. Notre arrivée sur le delta après une journée épuisante à pagayer était magique. Une trentaine de Malagasys sont venus à notre rencontre, intrigués par les 2 vazahas que nous sommes. Nous avons échangé un chouette moment plein de rire et bonne humeur, notamment en apprenant à pêcher à l'aide d'une moustiquaire.
Une question sur le film ou sur la diffusion, nous vous répondrons le plus rapidement possible.